Le week-end du 22/23 novembre, Farid Si Moussa anime le premier stage expert CID à Colmar.

Voici son interview :

Pourquoi et quand avez-vous débuté l’Aïkido ?

Je voulais faire un art martial. J’ai commencé à 16 ans en 1989 chez Catherine David, dans son dojo du Cercle Nantais d’Aïkido.

Pourquoi continuer ?

La joie de la pratique, du lien avec les gens. L’intérêt pour une recherche qui ne finit pas.

Selon vous, comment pratiquer l’Aïkido ?

Avec joie, sans objectif, en étant présent à ce qui est, ici et maintenant.

Selon vous, comment donner envie à ses élèves de continuer à pratiquer ?

On ne peut pas influencer leur envie. C’est personnel. Mais en tout cas si en tant qu’enseignant ou pratiquant on n’a plus de joie, les élèves le ressentiront et cela peut influencer négativement leur envie.

Selon vous, quelle est l’évolution de la pratique de l’Aïkido en France ?

Le niveau général me semble très bon, c’est l’un des meilleurs au monde grâce au travail de nos sempaïs depuis les années 70-80.

Qu’est-ce que vous souhaiteriez voir changer au niveau de l’Aïkido ?

Centrer son développement sur la pratique et non sur des tentatives de résoudre des problématiques politiques ou sociales. Mais déjà depuis l’élection du nouveau bureau fédéral ça revient dans le bon sens.

Et dans le futur ?

Rien changer : que l’aïkido reste l’aïkido et n’essaie pas de concurrencer les autres arts martiaux ou sports de combat.

Avez-vous un site à conseiller pour que les pratiquants puissent mieux vous connaître ?

www.nantes-aikido.org